C’est l’un des droits de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : tous les enfants ont le droit de jouer, d’avoir des loisirs, des activités sportives, culturelles et artistiques.
Ce droit est bien souvent considéré comme un droit secondaire alors qu’il est essentiel pour le bon développement physique et psychique de l’enfant, son insertion sociale et son émancipation.
En effet, les jeux, les loisirs et le sport sont essentiels pour le développement et l’épanouissement des enfants. Ils permettent aux enfants de s’amuser, de s’exprimer et de développer leur créativité, renforçant ainsi leur confiance en eux. En jouant, les enfants apprennent à vivre en société, à partager et à être solidaires.
Le coût des loisirs et activités artistiques, culturelles et sportives restent le premier frein à leur accès pour tous les enfants. Malgré la prise en compte des conditions de ressources des foyers, des inégalités sociales subsistent : en France, sept enfants sur dix dont les parents ont des faibles revenus ne sont pas inscrits dans un club ou une association sportive et culturelle. Le ratio tombe à moins de 4 enfants sur dix pour ceux dont les parents disposent de hauts revenus.
Les conditions d’accès aux loisirs ne sont également pas les mêmes en fonction des territoires : urbanisés, ruraux, quartiers prioritaires de la politique de la ville ou ultra-marins. L’enclavement de certains territoires, mal couverts par un réseau de transports, est un obstacle qui se rajoute au coût et aux insuffisances d’infrastructures de proximité qui parfois sont vétustes et peuvent se révéler dangereuses.
L’action de SOS Villages d’Enfants
Consciente de l’impact du sport, des loisirs et de la culture sur le développement de l’enfant, SOS Villages d’enfants plaide pour un accès effectif à ces droits.
De plus, et afin d’assurer à chaque enfant accueilli dans nos villages SOS un accès effectif aux loisirs, au sport et à la culture, notre structure a développé de nombreuses pratiques et programmes, parmi lesquels :
– tout enfant accueilli qui le souhaite peut pratiquer une activité sportive ou culturelle ;
– tous les enfants partent chaque année en vacances avec leurs frères et sœurs et leur éducateur ou éducatrice familiale (les enfants sont d’ailleurs invités à participer au choix des vacances) ;
– un programme associatif national, appelé le Programme d’Épanouissement Par le Sport (PEPS) permet d’utiliser le sport comme levier éducatif à travers des stages collectifs ou individuels.