« J’ai 30 ans et j’ai grandi au village d’enfants SOS de Mogadiscio, en Somalie. Je considère que je suis un enfant de SOS Villages d’Enfants, et cela pour toujours. A mon sens, on ne peut pas dire que l’on est un « ancien » : ce n’est pas parce que l’on ne vit plus dans un village SOS ou que l’on est devenu indépendant financièrement que l’on ne fait plus partie de SOS Villages d’Enfants. Pourtant, le lieu où je vis aujourd’hui (Arlington, Virginie, aux Etats-Unis) est bien loin du village d’enfants SOS de Mogadiscio où j’ai été élevé depuis l’âge de 3 ans. J’ai réussi à l’école. J’ai étudié au collège international SOS du Ghana, ainsi qu’au Kenya. J’ai beaucoup appris grâce à SOS Villages d’Enfants, et pas seulement dans ce domaine. J’ai aussi appris à aimer les gens pour ce qu’ils sont. J’ai fondé une organisation non-gouvernementale à but non lucratif afin de promouvoir les relations de la Somalie avec ses partenaires internationaux et suis membre de la Fondation des Nations-unies pour les Etats-Unis. Je ne peux pas imaginer ce qu’aurait été ma vie sans SOS Villages d’Enfants. J’aimerais rencontrer tous mes « frères et sœurs SOS » à travers le monde. Nous sommes comme « les Nations-unies des enfants ». Et lorsque je vois un enfant de SOS Villages d’Enfants, c’est comme si je voyais mon frère ou ma sœur. »
Crédit photo : SOS Archives.