Le village d’Enfants SOS de Calais
Ouvert en 1965 dans le Pas-de-Calais, le village d’enfants SOS de Calais est implanté dans un quartier pavillonnaire au sud-est de la ville. C’est le 4e village à avoir ouvert ses portes en France.
14
Maisons familiales
68
Enfants accueillis
+50
Professionnels
Le village d’enfants SOS de Calais a mis en place plusieurs dispositifs afin d’accompagner les enfants et jeunes accueillis.
Un espace de transition offre trois réponses aux jeunes accueillis : une maison des adolescents qui accueille 5 jeunes de plus de 15 ans ; deux studios autonomes pour l’immersion de jeunes majeurs dans l’autonomie ; des appartements extérieurs. Ces structures sont là pour permettre aux jeunes de préparer leur sortie du village en travaillant leur autonomie tout en restant proches des repères affectifs dont ils ont besoin.
Le village dispose également de trois SAFI (service d’accueil familial immédiat), dont l’objectif est d’offrir aux fratries confiées en urgence un cadre d’accueil et d’observation des relations fraternelles, sécurisant et limité dans le temps (3 mois au maximum), permettant d’évaluer la pertinence du maintien du cadre de vie commun pour la fratrie.
Alain ADAMIAK
Directeur de village
Le village d’enfants de Calais est conçu de façon à offrir à l’enfant un cadre de vie stable et sécurisant au sein d’une maison familiale dans laquelle il pourra investir, construire ses repères et vivre une vie la plus analogue possible à celle des autres enfants.
Au sein de cette maison familiale, le droit à une relation affective et éducative durable, non substitutive de la relation à ses parents, est permise par l’engagement des éducateurs-trices familiaux à accueillir l’enfant pour la durée du placement. Ceux-ci assurent de façon permanente son accompagnement quotidien.
En complément de l’accueil par un accueillant, il y a le soutien permanent d’une équipe pluridisciplinaire pour l’aider à résoudre les troubles et difficultés issus des maltraitances ou carences ayant entraîné le placement, ainsi que l’éventuel recours à des thérapies ou soins extérieurs. Des projets ambitieux (espace multisensoriel Snoezelen, chantier de solidarité internationale, achat d’un bateau de plaisance) apportent une réelle plus-value dans le bien-être et l’autonomisation des enfants et adolescents.
