Situé dans le département de la Moselle dans la région du Grand Est, le village d’enfants SOS de Marange-Silvange a ouvert ses portes en 1964. Un des premiers villages de l’association, Hermann Gmeimer, président fondateur de SOS Kinderdorf, était présent à la pose de sa première pierre.
13
Maisons familiales
65
Enfants accueillis
+50
Professionnels
Le village d’enfants SOS de Marange-Silvange dispose de plusieurs dispositifs ayant tous pour but d’accompagner des enfants de tranches d’âges différents.
En effet, le village a mis en place un espace de transition ayant pour objectif d’offrir aux adolescents un espace dédié leur permettant de progresser sur le plan de l’autonomie et de favoriser leur passage à l’âge adulte au moment du départ du village d’enfants SOS. Deux studios meublés et équipés sur la commune de Marange-Silvange sont mis à disposition des adolescents de l’établissement pour des immersions courtes comme pour des séjours de plus longue durée, leur permettant de progresser sur le plan de l’autonomie et de faciliter le passage à l’âge adulte.
Le village a également mis en place la maison des familles, un lieu où les parents peuvent rencontrer leurs enfants. Cet espace composé d’un séjour doté d’un canapé-lit, d’une cuisine, une salle de bain et deux chambres permet de proposer aux parents d’expérimenter un hébergement de leurs enfants le temps d’une soirée avec nuit ou d’un week-end, dans un espace chaleureux et sécurisé, à proximité du village.
Dans un parcours de progression vers une ouverture plus grande des droits, c’est un espace intermédiaire entre les visites libres avec sorties et l’hébergement avec nuitée au domicile familial. Les parents comme les enfants peuvent ainsi s’essayer à vivre ensemble à nouveau, sur un temps déterminé, en bénéficiant de l’aide des professionnels du village à proximité immédiate si nécessaire.
Enfin, le village d’enfants SOS de Marange-Silvange dispose d’un SAFI (service d’accueil familial immédiat), pour lequel l’objectif est d’offrir aux fratries confiées en urgence un cadre d’accueil et d’observation des relations fraternelles, sécurisant et limité dans le temps (3 mois au maximum), permettant d’évaluer la pertinence du maintien du cadre de vie commun pour la fratrie.
Dylan
Educateur familial
Je suis convaincu qu’un enfant a toutes les chances de pouvoir se construire ou de se reconstruire s’il se sent aimé et s’il peut aimer en retour.