Le village d’enfants SOS de Bobo-Dioulasso

NOS ACTIONS À BOBO-DIOULASSO

SOS Villages d’Enfants Burkina Faso intervient à Bobo-Dioulasso pour fournir aux enfants sans protection parentale un cadre de vie de type familial dans lequel grandir. L’association se mobilise auprès de ces enfants, mais également auprès de leurs familles, afin qu’elles puissent rester unies lorsque cela est dans l’intérêt de l’enfant.

Lorsqu’une famille rencontre des difficultés, elle peut parfois peiner à fournir les soins nécessaires aux enfants. C’est dans ces situations que SOS Villages d’Enfants intervient en proposant un accompagnement sur mesure. Ce soutien peut inclure des ateliers sur la parentalité et les droits de l’enfant, ainsi que des formations pour aider les parents à acquérir des compétences professionnelles et à générer des revenus stables. Nous veillons également à ce que les enfants bénéficient de soins médicaux et d’un accès à l’éducation.

Si les enfants ne peuvent pas rester dans leur famille, ils sont accueillis dans les villages SOS, où ils bénéficient d’un environnement sécurisé, des liens d’attachement dont ils ont besoin et des ressources nécessaires pour bien grandir. L’association favorise également, lorsque c’est possible, un retour en toute sécurité dans leur famille d’origine en soutenant la transition.

Pour aider les jeunes à gagner en confiance et devenir autonomes, SOS Villages d’Enfants élabore avec eux un plan d’avenir personnalisé et les prépare au marché du travail via des ateliers et formations.

Toutes les actions que nous menons ont pour objectif final de permettre aux enfants vulnérables de grandir avec la stabilité, les ressources et les repères affectifs dont ils ont besoin pour s’épanouir.

Grâce à vous :

Honorine, 46 ans, vit à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso. Longtemps, elle a porté dans son âme les stigmates de deux deuils et le souvenir amer d’un ménage sans ressources. Tout commence en 2000 avec la disparition de son premier époux. Deux enfants sont nés de cette union. En dépit des maigres ressources que la famille tirait de l’activité agricole, Honorine ne perdit pas espoir car « la vie vaut tout de même la peine d’être vécue ». Elle s’est remariée et a eu un autre enfant. Mais comme si le sort s’acharnait sur elle, la maladie a emporté son deuxième époux.

Entre petits commerces infructueux, Honorine, n’ayant pas reçu de formation pour la gestion d’une activité génératrice de revenus, dépensait au jour le jour tout ce qu’elle avait, jusqu’à perdre le capital. Mais il fallait bien survivre. « Il était difficile pour moi de garantir le repas quotidien », confie-t-elle avant de poursuivre : « Avec toutes ces difficultés, la scolarisation des enfants était un luxe. » Honorine est une femme chef de famille parmi tant d’autres au Burkina Faso, faisant face à de grandes difficultés pour prendre en charge ses enfants

Son entourage l’oriente vers le village d’enfants SOS de Bobo-Dioulasso, qui dispose d’un Programme de renforcement des familles. Elle y a obtenu une assistance pour lancer un petit commerce dans le marché du quartier : une formation dans l’élaboration d’un Business plan et une formation sur l’importance de l’épargne. Quant à ses enfants, ils ont été inscrits pour une prise en charge sanitaire et scolaire.

Aujourd’hui le chiffre d’affaires d’Honorine est de 15 euros par jour soit 455 euros par mois. Elle arrive à épargner 4,50 euros par jour soit 150 euros par mois. La vie de la famille d’Honorine est devenue aujourd’hui un exemple grâce au soutien de SOS Villages d’Enfants Burkina Faso. Et les mots de cette « battante » à propos de l’organisation en disent long sur sa joie d’une dignité retrouvée : « Ce n’est pas seulement le soutien et les formations qui me touchent, c’est aussi la bienveillance avec laquelle SOS Villages d’Enfants prend en charge les enfants ».